Login

Négociations OMC Les Européens ont fait leur "devoir" sur le coton, estime Pascal Lamy

BRUXELLES, 28 juil 2004 - Les Européens ont déjà fait leur "devoir" en matière de réforme du coton et ils n'iront "pas plus loin" en matière agricole lors des négociations qui se sont ouvertes à Genève au Conseil général de l'OMC, a réaffirmé mercredi le commissaire européen au Commerce, Pascal Lamy.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Nous, Européens, avons fait notre propre devoir avec la réforme du coton (...) Nous ne prendrons pas dans cette négociation d'engagements qui vont au-delà des réformes de la PAC (Politique Agricole Commune) qui ont déjà été décidées", a déclaré Pascal Lamy. Le commissaire européen s'exprimait depuis Genève en téléconférence devant la commission du Parlement européen pour le Commerce international. "Les réformes du coton à l'intérieur de l'UE ont été faites. Nous n'allons pas revenir dessus. Nous n'allons pas aller plus loin à l'occasion de cette négociation. C'est une affaire pour l'instant essentiellement entre les pays en voie de développement et les Américains", a ajouté Pascal Lamy.

Le commissaire a souligné que les Etats-Unis disposaient d'un "système de subventions au coton très important". M. Lamy a rappelé que les pays africains concernés par la question du coton sont le Burkina Faso, le Mali, le Tchad et le Bénin. La demande des pays africains, soutenus par le G90 des pays en développement, d'un réforme radicale du soutien des Etats-Unis à leurs producteurs de coton avait été une des causes de l'échec de la conférence ministérielle de l'OMC à Cancun, en septembre 2003. Le dossier reste sensible à Genève, où une réunion sur ce dossier doit se tenir mercredi après-midi entre les quatre pays africains, les Etats-Unis et l'UE.


A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement